mardi 21 août 2012

长城 ou Chang Cheng ça reste un gros mur

Même en Chine quand on travaille on profite des week-ends. C'est donc avec un de mes collègues que nous partons en excursion sur la Grande Muraille. Première épreuve, trouver une section du mur qui ne soit pas envahie de touristes, si possible pas trop loin car il s'agit de faire le trajet sur la journée et pas trop difficile ou dangereux.

Après de nombreuses considérations nous décidons d'aller sur le site de Mutianyu. Ce n'est pas le plus proche, pas le plus sauvage non plus... on verra bien! Après deux heures de voiture à discuter en mandarin avec notre chauffeur, nous voilà au pied du mur. Heureusement qu'on arrive, je n'avais vraiment plus rien à lui dire...

Le temps est pluvieux et c'est plein... de touristes!!! Il faut dire qu'avant les Jeux Olympiques de 2008, le gouvernement a rénové et aménagé les sites les plus proches de Pékin pour permettre aux très nombreux visiteurs de se répartir un peu sur les différentes sections. À Mutianyu, il y a donc un téléphérique qui permet d'accéder directement au mur qui se trouve lui même en haut d'une colline. 

Éviter les touristes: 1
Nous décidons d'emprunter les escaliers, histoire aussi de se chauffer. Et c'est assez efficace car personne ne monte à pieds, et ça chauffe bien aussi!

Arrivés sur la muraille, il est maintenant temps de marcher vraiment. La muraille suit le relief et les escaliers sont plus longs que les sections planes. Certaines marches sont tellement hautes qu'il est difficile de lever la jambe assez haut mais ce n'est rien à côté des régions vraiment montagneuses où l'assurage est recommandé. 

Éviter les touristes: 2
L'aménagement est bien fait, les touristes sont invités à faire une boucle sur la muraille avec une entrée et une sortie qui donnent accès au téléphérique. Donc, pour éviter la foule, il suffit de tourner à droite à l'arrivée du téléphérique quand tout le monde part à gauche! Effet garantit, vous êtes seuls. 

Le deuxième effet est aussi intéressant puisqu'après une bonne demi-heure de marche on atteint l'extrémité de la partie rénovée. Le chemin de garde prend alors des allures de randonnée forestière et il est presque difficile de savoir que l'on est toujours sur la grande muraille si ce n'était les paroies verticales qui plongent de part et d'autre du sentier.

Pas de chance ce jour là était brumeux et il était difficile de discerner le cheminement du mur sur les collines. On en a quand même une petite idée et ça donne surtout envie de revenir pour marcher sur des sections plus sauvages.


lundi 20 août 2012

北京城市

Retour quelques mois en arrière, au mois de Juillet exactement où je me suis envolé pour une semaine à Pékin pour le travail. 


À Pékin en juillet, il fait très chaud! Heureusement, le soleil ne tape pas très fort puisque la brume protège les promeneurs toute la journée. C'est la première chose qui choque en arrivant dans la capitale: impossible de voir le bout de la rue. Certes, les rues sont longues mais c'est surtout le mélange de pollution et de poussière du désert de Gobi qui vous empêche de voir le haut des immeubles.

Malgré cela, il est agréable de se promener dans les rues de cette immense citée aux 8, 9 ??? boulevards périphériques. Il vaut quand même mieux réfléchir avant de partir flâner car si certains quartiers sont très agréables, on peut aussi marcher des heures dans des zones industrielles ou le long de grands axes sans aucun charme. Au hasard des promenades, il est encore possible de trouver quelques vieux Houtongs (quartiers traditionnels) qui ont échappé à la démolition ou pire, à la rénovation. Certaines zones ont en effet été rénovées par le gouvernement et pourraient être intégrées dans un parc d'attraction à thème.

La ville alterne les boulevards immenses (dans certains pays on appellerait ça une très grande autoroute) et les petites ruelles encombrées où les activités sont variées : marché, coiffeur, jeux de dames chinoises ou de cartes (en photo ici). Les nombreux stands de cuisine de rue offrent des menus assez variés allant des fruits aux poussins frits (pas goûté, on est passé par la juste après le repas...zut!)

D'ailleurs, en parlant de cuisine, voici un challenge pour ceux que ça amuse: que contiennent les deux plats suivant? Allez, un peu d'aide, ce sont des animaux à 2 pattes.





dimanche 12 août 2012

À Singapour le 9 août... c'est la fête!

Le 9 août à Singapour, c'est la fête nationale. Si à l'origine ce jour commémore l'indépendance nationale, cette année, la journée et la nuit sont dédiées à une grande cause nationale.

Un peu de contexte.

Avec une des densités les plus importantes du monde (pour un pays, ce qui biaise un peu la comparaison) la population Singapourienne augmente régulièrement mais en grande partie à cause de l'immigration. L'effet immédiat est que les citoyens Singapouriens se retrouvent envahis par un grand nombre d'expatriés et de travailleurs étrangers. On pourrait discuter longtemps des raisons et des effets de cette immigration choisie, des critères de choix, des différentes catégories d'immigrés mais ce n'est pas le sujet de cet article. 

Le sujet ici, c'est ce qui suit les célébrations officielles de la fête nationale, ses feux d'artifices qui fleurissent aux 4 coins de l'île, son show grandiose qui embrase la marina avec son défilé militaire et civil, ses avions de combats crachant des flammes et ses hélicoptères transportant des drapeaux géants.

Après ces cérémonies publiques, le gouvernement, assisté par une célèbre marque de bonbons censés rafraîchir l'haleine, encourage les citoyens à accroître la population du pays. Oui, oui, vous avez bien compris, le gouvernement invite à célébrer la nuit nationale, "National Night". Et pour être sûr de bien être compris, cette proposition est illustrée en musique à travers un clip très explicite. Non, la pornographie n'a pas été autorisée à Singapour pour l'occasion. Le clip montre juste la transcription des paroles d'un rap très... Singapourien.

Il faut avouer que les paroles sont assez drôles et que les auteurs ont utilisé tous les symboles nationaux et de nombreux éléments de culture locale qui rendent cette chanson à peu près intraduisible pour les non Singapouriens.

Parmi les paroles qui ne nécessitent pas un séjour prolongé à Singapour citons cette phrase de l'époux (oui il faut être mariés pour avoir des enfants!) qui dit à sa compagne:

"Je vais mettre un Bao dans ton four"

Les baozi (包子), ou simplement bao, du verbe bao () : « envelopper », sont de petits pains farcis très appréciés dans la cuisine chinoise. [wikipedia]


ou encore ce lyrique:

"I'm gonna tap you all night long as an EZ link card"

La carte "EZ-link", c'est le pass qui permet de prendre les transports en commun et qu'il faut faire biper ("to tap" dans la chanson) en entrant et en sortant du bus ou du métro.

Et pour conclure cet article, un lien vers la vidéo et la musique téléchargeable à ce lien.



samedi 11 août 2012

Canoe a Singapour

Nous découvrons toujours de nouvelle choses dans la ville-jardin. Il y a deux semaines, c'était une activité : le canoë !

Partis depuis le parc de Pasir Ris dans le nord-est de l'île principale de Singapour, nous en avons rejoint une autre ou nous étions déjà allés, Pulau Ubin. Pas de balade à vélo ce coup-ci, nous ne nous sommes pas arrêtés sur la terre ferme mais sur un restaurant flottant avec vue sur quelques gros bateaux traversant le canal qui sépare les deux îles.


Nous avons pagayé entre cargos et kelong, les plateformes flottantes des pêcheurs, ce fut une excursion dominicale fort sympathique en compagnie de quelques copains. À refaire pour s'aventurer dans la mangrove de Pulau Ubin cette fois...

vendredi 10 août 2012

Selon vous...

Voici nos premières acquisitions d'art. Created in Thailand.
Qu'est-ce que c'est ?

Quelques personnes ont déjà pu les admirer, en direct ou pas et plusieurs sont restées perplexes quant a ce que représente celle ci-dessus. Utilisons ce blog pour élargir le sondage...


lundi 6 août 2012

Chiang Mai

De retour en Thaïlande !
Nous passons 3 jours dans la région de Chiang Mai au Nord du pays. C'est le paradis des éléphants. Malheureusement, nous sommes arrosés pendant la moitié du séjour ce qui nous empêche d'aller faire la balade à dos d'éléphant que nous avions envisagée. A la place, ne nous laissant pas abattre, nous optons pour la moto. Malgré les ponchos, nous sommes trempés et grelottant en quelques dizaines de minutes. Une expérience somme toute rigolote.

Nous profitons quand même bien de la ville et de ces temples (plus de 300 au total, autant dire qu'on n'a pas tout vu ! ). Le centre, délimité par un canal qui l'entoure, est très agréable. Il y a de nombreux marchés nocturnes et diurnes, plein de petites rues appelées "Soi" et bien sûr des temples tous plus brillants les uns que les autres. 

Chiang Maï est un des centres culturels de Thaïlande. L'artisanat et l'art y sont très développés. Nous revenons donc à Singapour avec deux peintures maintenant accrochées à nos murs.


dimanche 5 août 2012

Bali

En avril, nous sommes allés à Bali, enfin !
Après pas loin de deux ans à Singapour, on en avait tellement entendu parler... ça c'est fait !

Nous y avons passé 4 jours. C'est toujours aussi agréable de se retrouver au contact des Indonésiens même si le côté touristique de l'île a une influence sur les rapports humains.

Partis à l'aventure avec une idée plus que floue du programme, quelle fut notre surprise de découvrir que, bein, Bali, c'est grand. hé oui ! Nous avons donc passé une bonne partie du séjour sur les routes. Surtout au début en fait, histoire de se roder à la conduite locale.



Pour commencer le séjour : séance de surf sur les vagues ("dans" les vagues serait peut-être plus honnête) de la très branchée plage de Kuta.
Avec encore quelques grains de sable dans les cheveux, nous partons vers le nord du centre de l'île et ses montagnes. En fait, après un bon moment dans les bouchons, on réajuste notre plan pour passer par le trop célèbre temple Tanah Lot . Le site est sympathique, au bord de la mer, avec le coucher de soleil en plus, ce n'est pas mal mais il y a vraiment beaucoup beaucoup de monde et de commerces. On passe la nuit là-bas avant de reprendre la route vers les montagnes, on y croit...

... et on a raison ! Après quelques temples croisés sur la route, nous partons pour une petite balade dans les rizières en fin de journée. C'est beaucoup plus calme que la veille, on est seuls en fait et c'est très chouette. En plus, on trouve une charmante petite guesthouse pour la nuit avec place de parking ! Un peu juste la place, on se rend compte le lendemain matin que les employés ont dû forcer un peu pour fermer le portail... un coup d'éponge et on ne voit (presque) plus rien, nous voilà repartis.




Nous allons vers Ubud, centre culturel de Bali, en passant par la magnifique région de Jatiluwih. Le soleil brille, le ciel est bleu et les rizières d'un vert éclatant. Bref, on s'en met plein les yeux et la carte SD.





Nous passons la fin du séjour à Ubud entre la forêt des singes et ses intéressantes statues, les boutiques et un spectacle de danses balinaises au palais d'Ubud. Le lendemain matin, séance piscine et massage, de quoi finir l'expérience balinaise en beauté.