Le plateau de Dieng est une caldeira longue de 14 km et large de 6, à l'intérieur de laquelle les hommes se sont installés. Pour être exact (source Wikipedia) : "La caldeira renferme une vingtaine de cônes volcaniques, cinq cratères, quatre dômes de lave et dix champs de fumerolles et mares de boue". Bref, c'est plutôt volcanique dans le coin.
Le matin du troisième jour, nous étions donc sur le bord de la caldeira, à environ 2500m d'altitude, le point culminant étant le Prahu à quelques 2565m. Vêtus de polaires et pantalons (ça fait du bien d'avoir froid après 10 mois à Singapour !), nous avons pu admirer notre premier lever de soleil javanais après 14min de montée, il est 5h37.
Quel beau pestacle ! (pas facile de faire le tri dans les photos)
On aperçoit encore le Merapi au fond qui tousse un peu...
Une fois redescendus, direction un cratère et son lac bouillonnant. Le site est surprenant.
En fait d'un lac, nous découvrons d'abord une roche grisâtre au sol, sur lequel sont disséminées de nombreuses petites flaques desquelles s'échappent des vapeurs de soufre. Hé oui, quoi de mieux à 6.30 du matin que de se mettre une bonne petite odeur d'œuf pourri plein le nez ! Parce que le Kawah Sileri de la veille, en comparaison, c'est de la gnognote.
L'eau de ces flaques ne bout pas vraiment, les bulles en surface sont le résultat du gaz qui s'échappe de la roche. Par contre, un peu plus loin, le lac entourée d'une barrière, lui, bout réellement. C'est impressionnant et dangereux.
Derrière la barrière fumeuse, c'était donc ça !
Troisième étape de cette matinée: le "color lake" et son compère le "mirror lake". Nouvelle petite montée (17min annoncées) et nous arrivons au point de vue. Les lacs sont en contrebas, c'est joli !
Dwi nous raconte les coutumes religieuses liées au 4 grottes se trouvant entre les deux lacs. Attention à celle du cheval, si une femme infidèle y pénètre, elle en ressortira enceinte.
Dernier point du tour : les sources d'eau chaude situées au milieux des champs. Plusieurs bac en béton servent de baignoires et nous arrivons au moment du bain des ouvriers. C'est donc pour ca qu'on les a tous vus sur la route, serviette sur l'épaule ! Ça se baigne et rigole, c'est marrant de se retrouver au milieu. L'eau est blanchâtre, il y a beaucoup de monde, pas de bain pour nous maintenant.
Retour au Bu Jono vers 9h, nous remballons nos affaires et payons, départ pour Wonosobo ou nous avons, la veille, réservé un taxi collectif qui nous ramènera jusqu'à Jogja.
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